L’accastillage est maintenant remonté sur le pont, et ça c’est quand même génial, parce que ça m’a beaucoup coûté;

Je vous passe les moults contorsions grotesques pour atteindre chacun des écrous, qui, outre une atteinte évidente à l’amour propre m’ont fait redécouvrir dans la douleur des parties oubliées de mon corps pourtant sportif… 

Ce soir J’ai l’impression de porter des gants en latex, mais en fait c’est vraiment mes mains, elles sont justes entièrement repeintes de mastic blanc qui colle. Ce mastic devrait normalement se trouver ailleurs, ce qui me fait dire qu’en fait c’est probablement moi qui aurais dû me trouver ailleurs…

et puis j’ai un tibia qui ressemble à une pastèque après avoir embrassé une barre en métal dans un coffre arrière, alors même que j’étais en train de saisir ma clé de 13, hyper fier de savoir que c’était celle qu’il me fallait pour ma cadène sans avoir encore une fois à toutes les essayer pour trouver la bonne! (d’ailleurs, quelqu’un peut m’expliquer pourquoi il faut une clé de 13 pour visser des écrous de 8, à part s’amuser avec les débutants ?).

Bref, je suis un bricoleur.

Le chantier s’occupe maintenant pendant deux jours des reprises de peinture de la coque, ce qui me laisse le temps de récupérer avant de repartir au carton.

Ar Goanak sortira de son hangar vendredi pour aller prendre l’air, ce qui est déjà un bon début avant d’aller barboter. Qui sait, on va peut-être partir un jour !

Allez salut ! (bon vent qu’y disaient)