Ça y est nous voilà arrivés aux San Blas, à Porvenir plus précisément, où nous effectuerons nos formalités d’arrivée au Panama après un peu plus de 1200 milles et 9 jours de traversée de la mer des Caraïbes. Dans l’ensemble cette traversée s’est très bien passée, avec une mention spéciale à Hélie qui a plus que validé son aptitude à la vie en mer.
Avec un fort courant de face et une mer pas si plate que ça, la fin du trajet n’a toutefois pas été aussi facile et confortable qu’espéré. On avait d’ailleurs prévu une dernière soirée pizza/film en famille mais face au roulement fort et désagréable du bateau nous avons reporté ça au lendemain au mouillage, ce qui nous a valu une quasi mutinerie du jeune équipage…. la déception était déjà visible sur les visages après qu’une énorme dorade coryphène se fut décrochée de la ligne, alors supprimer comme ça coca et bonbecs pour quelques vaguelettes, la coupe était pleine! Bref, il est temps d’arriver… Nous avons au moins eu la chance de passer entre les orages qui zébraient le ciel de part et d’autre du bateau la nuit dernière et on s’en méfie d’autant plus que nos copains de Vaïté ont été frappés par la foudre il y’a dix jours ce qui a grillé tout leur électronique du bord…(mais du coup on va les retrouver!) On croise donc les doigts pour la suite mais jusqu’ici on a été vraiment épargnés par la météo (première pluie ce soir en dix jours).
Au menu des réparations à faire d’ici le passage du canal, une stratification pour renforcer l’une des parois sur laquelle est fixée le support du pilote automatique, ce qui devrait faire disparaître les petits grincements pas très rassurants que l’on a entendus quand le pilote travaillait fort (on ne s’en rend pas compte mais ce sont quand même plusieurs centaines de kilos de poussée qui s’exercent à chaque mouvement du vérin, et ce plusieurs milliers de fois pas jour! le support mérite donc d’être costaud….) Deuxième atelier, électricité cette fois, avec le remplacement du répartiteur de charge qui nous a lâché; c’est lui qui répartit et régule la charge qui provient de l’alternateur du moteur vers la batterie moteur et/ou le parc des batteries de servitude (celles qui font fonctionner tous le reste; frigo, pilote auto, électronique de navigation, feux, etc…). On espère trouver ça ici sans trop de difficultés.
Après un repos bien mérité, quelques baignades et un régime à base de langoustes aux San Blas, le bateau et l’équipage seront on l’espère prêts pour le Pacifique.
A bientôt (et bon anniversaire Guigui!) L’équipage
Avec un fort courant de face et une mer pas si plate que ça, la fin du trajet n’a toutefois pas été aussi facile et confortable qu’espéré. On avait d’ailleurs prévu une dernière soirée pizza/film en famille mais face au roulement fort et désagréable du bateau nous avons reporté ça au lendemain au mouillage, ce qui nous a valu une quasi mutinerie du jeune équipage…. la déception était déjà visible sur les visages après qu’une énorme dorade coryphène se fut décrochée de la ligne, alors supprimer comme ça coca et bonbecs pour quelques vaguelettes, la coupe était pleine! Bref, il est temps d’arriver… Nous avons au moins eu la chance de passer entre les orages qui zébraient le ciel de part et d’autre du bateau la nuit dernière et on s’en méfie d’autant plus que nos copains de Vaïté ont été frappés par la foudre il y’a dix jours ce qui a grillé tout leur électronique du bord…(mais du coup on va les retrouver!) On croise donc les doigts pour la suite mais jusqu’ici on a été vraiment épargnés par la météo (première pluie ce soir en dix jours).
Au menu des réparations à faire d’ici le passage du canal, une stratification pour renforcer l’une des parois sur laquelle est fixée le support du pilote automatique, ce qui devrait faire disparaître les petits grincements pas très rassurants que l’on a entendus quand le pilote travaillait fort (on ne s’en rend pas compte mais ce sont quand même plusieurs centaines de kilos de poussée qui s’exercent à chaque mouvement du vérin, et ce plusieurs milliers de fois pas jour! le support mérite donc d’être costaud….) Deuxième atelier, électricité cette fois, avec le remplacement du répartiteur de charge qui nous a lâché; c’est lui qui répartit et régule la charge qui provient de l’alternateur du moteur vers la batterie moteur et/ou le parc des batteries de servitude (celles qui font fonctionner tous le reste; frigo, pilote auto, électronique de navigation, feux, etc…). On espère trouver ça ici sans trop de difficultés.
Après un repos bien mérité, quelques baignades et un régime à base de langoustes aux San Blas, le bateau et l’équipage seront on l’espère prêts pour le Pacifique.
A bientôt (et bon anniversaire Guigui!) L’équipage