Aujourd’hui, après une longue consultation avec le motoriste et le responsable technique du chantier, nous avons pris la décision de changer le moteur du bateau; On a considéré au vu de notre programme de navigation que la complexité et les frais de la réparation, auxquels s’ajoutent certains doutes sur la fiabilité du moteur (il pourrait très bien tenir, mais vu son âge et sachant qu’il est difficile de mesurer exactement les conséquences de son problème de refroidissement sur l’état des soupapes, il pourrait aussi nous lâcher au plus mauvais moment) plaidaient en faveur d’une solution sûre et pérenne.
C’est un peu difficile pour nous car on ne pensait pas avoir autant de frais avant le départ (le budget « aléas techniques » prévu pour le voyage sera consommé avant même d’avoir quitté le port). Mais la condition que nous nous étions fixée pour un voyage de longue durée avec les enfants et un itinéraire possiblement loin des sentiers battus était claire; On ne doit avoir aucun doute sur les éléments structurels et de sécurité du bateau. Le moteur en fait partie et je sais très bien au fond de moi que la crainte de le voir tomber en carafe aurait surgit dès que nous aurions eu à l’utiliser dans des conditions costauds ou des situations tendues.
Alors on a poussé loin les investigations et les contrôles pendant cette préparation, et forcément découvert que tout n’était pas au niveau qu’on pensait et voulait. Tant pis, l’essentiel est que tout puisse finalement être fait comme attendu quand on quittera l’estuaire de la Vilaine pour commencer l’aventure et s’engager dans Gascogne.
La bonne nouvelle du jour, c’est que le chantier a trouvé un moteur neuf qui sera récupéré dès la semaine prochaine, aux tailles très proches du nôtre ce qui limitera les travaux d’adaptation de la cale moteur au minimum.
On lance donc le jeu du « quel jour partirons-nous? » et on réserve une surprise aux gagnants! A vos paris!
Bonne soirée, l’équipage